On ne l’entend pas, on ne la voit pas et pourtant elle est là : la pollution numérique. Vous allez me dire que c’est un peu contre-intuitif de parler de ça sur un blog. Ce n’est pas faux, mais ce dont je veux vous parler aujourd’hui, ce n’est pas de l’utilisation d’internet, mais de la boîte mail. Parce que l’e-mail est l’un des outils les plus répandus et les plus quotidiens.
On ne s’en rend pas compte parce que c’est dématérialisé, mais le mail est terriblement énergivore (1 mail = environ 10 grammes de CO2, et on passe à 19 grammes avec une pièce-jointe). Pour acheminer ces informations, il faut des machines, des serveurs (appelés aussi « data centers ») stockés dans des bâtiments qui consomment énormément (en alimentation électrique, ou avec les systèmes de refroidissement par exemple).
Alors je voulais partager avec vous quelques gestes simples qui permettent de réduire cet impact lié aux mails qu’on envoie, qu’on reçoit, et qu’on stocke (souvent pour rien) :
Supprimer les mails dont on n’a plus besoin : les vieux mails, mais aussi les mails envoyés, les spams, les brouillons.
Se désabonner : des mails de pub, des promos, des newsletters que vous ne lisez jamais. On évite ainsi d’avoir à les supprimer ou à les trier à chaque fois.
Insérer des pièces-jointes que si c’est nécessaire, et les supprimer si vous transférez le mail.
Eviter le « répondre à tous » et choisir les personnes réellement concernées.
Faire le tri dans sa corbeille : on l’oublie, mais il est utile de la vider de temps en temps.
Ce sont des petits gestes, à la portée de tous, mais qui peuvent avoir un réel impact. Alors à nous de jouer ! 🙂
Merci pour ces conseils. Oui, faisons ces petits gestes pour aider à la conservation de notre planète !